lundi 25 mars 2013
lundi 11 mars 2013
The Shelters, accords rock sur les rails
bon, ce post aurait pu être sous-titré "du rock d'Agen qui vous va bien" mais je n'ai pas osé...
[MUSIQUE] La première fois qu’on a vu The Shelters, c’était à la Flèche d’Or et on a eu un peu peur, pour une raison totalement dénuée de bon sens musical : Léo (le chanteur), on peut parler de cette chemise à fleurs ? Regards mitraillette des alliés du groupe à côté de qui on a eu la bonne idée de se placer. Et qui ont entendu mon scandaleux chuchotement. Une chanson plus tard, Léo, à l’aise, sympa, souriant, explique qu’ils viennent d’Agen et que c’est le premier concert parisien du groupe.
[MUSIQUE] La première fois qu’on a vu The Shelters, c’était à la Flèche d’Or et on a eu un peu peur, pour une raison totalement dénuée de bon sens musical : Léo (le chanteur), on peut parler de cette chemise à fleurs ? Regards mitraillette des alliés du groupe à côté de qui on a eu la bonne idée de se placer. Et qui ont entendu mon scandaleux chuchotement. Une chanson plus tard, Léo, à l’aise, sympa, souriant, explique qu’ils viennent d’Agen et que c’est le premier concert parisien du groupe.
Les Shelters se sont fait connaître grâce au
tremplin Ricard S.A Live dont ils sont arrivés deuxième. Une exposition qui
leur vaut, en novembre dernier, de se retrouver en première partie de Pendentif
et Jil is Lucky à la Flèche d’Or. Et d’envoyer une musique furieusement rock, aux
arrangements et mélodies soignés. Le public est conquis, Paris gagnée. « On était plus rock que les groupes
qui suivaient, mais les gens ont pris leur pied; On a fini sur un truc super
patate. J’ai eu beaucoup de retours positifs. Notre musique plaît à
des gens qui aiment la pop ! » analyse Léo.
Ce soir-là, rendez-vous est pris pour le 11 févier
à l’International…
Ils ont pris le TGV en provenance d’Agen la veille,
ont joué dans le wagon-bar en acoustique pour payer l’aller-retour -- parce que
oui la SNCF programme quelques concerts dans ses ID TGV)
et les voici rue Moret. Il est encore tôt, le bar est calme. Léo et Michael
« Micky », un des guitaristes, arrivent, sans stress apparent.
Contents de refaire une date parisienne. Evoquent avec plaisir leur groupe
avant que les pizzas du dîner ne soient servies dans les loges. Et ça commence
comme l’histoire d’une bande de potes collégiens qui se décident à faire de la
musique l’année de leur Brevet.
« C’est
assez marrant parce qu’on vient de nulle part, sourit Leo. A part Lucas (le batteur) qui a fait du conservatoire. Et Julien (guitariste) avait pris des cours au Florida (salle
de musiques actuelles d’Agen). Micky,
toi ?
-Moi je joue
depuis l’âge de quatre ans, un peu de tout. » Léo l’interrompt : « Ce mec il faisait des
bandas ! » Michael a rejoint le groupe deux ans après sa
formation : « On lui a demandé de
jouer de la guitare, reprend Léo. Il
ne savait pas en jouer, il avait une semaine ou deux de guitare. Il a appris
les morceaux en sept jours, on avait la Fête de la musique. »
Le groupe a mué, changé de nom et choisi Shelters « en rapport à la chanson de Fatboy
Slim "Song for shelter" qui prend
pas mal aux tripes » ; Fred, le bassiste, plus âgé, s’est greffé
au groupe quand les choses sont devenues sérieuses… Tout le monde écrit, compose, propose des
morceaux. Entre les agendas des uns, les études des autres (Lucas, le batteur,
est étudiant à Nantes alors que les autres sont restés à Agen), ils ont pour
l’heure rôdé de quoi tenir plus de 50 minutes sur scène. « Et les chansons on les a pensées, on s’est engueulés dessus, on est perfectionnistes ! » souligne Michaël.
Les trois autres membres du groupe nous rejoignent. Racontent qu’ils ont croisé de vagues connaissances. Attrapent la discussion en cours de route, répondent en même temps, digressent parfois, se vannent. « Ca s’accélère pour nous, surtout en interne, reprend Léo. Il va y avoir un enregistrement. On a eu des contacts avec des labels, même si c’est assez informel. Les gens sont intéressés par notre projet, ça se ressent sur les dates. »
Des
concerts en Rhône-Alpes et en Aquitaine se dessinent, dont un le 6 juillet lors
d’un festival à Bordeaux. « On est sur une
marche, ajoute Léo. On pourrait être un
groupe de lycéens qui joue à droite à gauche, là on parle
d’enregistrement, de concerts à Paris… Je pense que si quelqu’un ne voulait pas
continuer le projet, il l’aurait dit avant. Là on est tous engagés, on est tous
dedans. »
A les voir complices sur la scène de l’International
quelques heures plus tard, à conquérir le public de leur rock réjouissant, on
n’en douterait pas une seule seconde.
Pour suivre The Shelters, voir leur page facebook. Prochain concert à Paris le 19 avril à l'OPA Bastille.
[Crédit vidéo D.R et photos: L.D]
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