mercredi 28 août 2013

Dans les terres Minangkabau

[CARTE POSTALE]


Weekend de fête dans les villages d'Indonésie, c'est la date anniversaire de l'indépendance, telle que proclamée par Sukarno, le fondateur du parti national indonésien le 17 août 1945 (les Pays-Bas ne la reconnaîtront qu'en 1949). 

Les villages succèdent aux rizières le long de la route qui part de Bukittinggi pour s'enfoncer dans les terres minangkabau de cette région de l'ouest de Sumatra.

Le peuple Maningkabau a ceci de particulier qu'il conjugue l'islam avec une tradition matrilinéaire (qui repose sur une ascendance maternelle), héritée de croyances animistes ancestrales.

Le pont de Bukittinggi et sa structure de toit reconnaissable de l'architecture minangkabau  

Jour de marché, village du Lac Maninjau

Le jeu que l'on retrouve un peu partout en ce weekend de fête, c'est celui-ci: les jeunes s'enduisent de graisse et tentent de grimper un mât. Au sommet, des sachets de petits cadeaux: snacks, mini jouets, pacotilles... 

A force de croiser des attroupements similaires, d'observer de loin ces silhouettes peinturlurées de brun -- de la graisse donc -- nous nous arrêtons. Diversion... quelques minutes, nous sommes devenus l'attraction. Mais le jeu reprend vite ses droits. Dans les cris d'encouragement des plus petits, les garçons se défient à tour de rôle, et s'entraident pour hisser l'un d'eux à la victoire.





[Crédits photos et vidéo: L.D & T.H. Tous droits réservés.]

mercredi 14 août 2013

[cliché] Parisian Summer




"Viens, on rentre à vélo!
-Non j'aime pas.
-Tu dis toujours ça, mais tu n'aimes pas quoi, à la fin?
- Je sais pas, j'aime pas les voitures, les talons qui glissent sur les pédales, les...
- Allez attrape un vélo.
- Bon d'accord."
Nancy Sinatra & Lee Hazlewood - "Summer wine"




Quelques minutes d'apprivoisement plus tard, le vent dans les cheveux, les rues désertes qui filent en un bruissement, le cliquetis régulier des chaînes abîmées, les lumières orangées de la nuit parisienne, et la sensation de connaître tellement bien le trajet à pied que le parcours à vélo est un par cœur facile.


"Huhuuu!!
-Ah tu vois! Si tu arrêtais de râler avant coup! cria-t-il, quelques mètres devant elle.
-Je ne râle pas, je me méfie!
- ..."

Elle le rejoint en trois coups de pédale.

"Tu me trouves parisienne? 
-Tu veux dire, depuis que tu prends le vélo, ou de manière générale? 
- Tss. Je crois que je suis très parisienne, mais en même temps, je ne me vois pas vivre ailleurs."

 Paris, XIIème

Girls in Hawaii - "Summer Storm"



[Photos: L.D - Tous droits réservés]